
L'intérieur de l'église
La nef, à une seule travée, est occupée par deux rangées de bancs bien entretenus. Elle s'avance jusqu'à l'abside à coupole, supportant 5 panneaux au bleu de ciel délavé. Cette abside s'élève à l'est, tournée vers la ville Sainte de Jérusalem.
Sur une légère élévation, le chœur est encadré par deux chapiteaux à ornements végétaux. En son centre, le maître autel érigé sur une estrade, est également surélevé de deux marches. II est largement décoré de fleurs dorées à l'or fin, s'enroulant sur une frise formant des cercles à dominante beige et vert, le tout formant un assemblage très colore. Le tabernacle est enjolivé d'une peinture dorée, représentant la Vierge, les bras ouverts, dans une attitude bienveillante. Au-dessus du tabernacle s'élève un grand dais, aux colonnes torsadées, entourant la croix. De part et d'autre de ce dais, sur l'autel même, se trouvent deux grands chandeliers. Un pupitre en bois est pose devant l'autel, un peu en contrebas, permettant la lecture des épitres et des évangiles.
A droite de l'autel, des travaux des années 1980 ont muré l'ancienne porte, qui donnait dans la sacristie et le presbytère.
Deux vitraux encadrent le fond de l'abside, à droite la Vierge et l'enfant dans des tons de bleu, et à gauche le Sacré Cœur dans des tons orangés, refaits en 1944 par Thomas. Entre les deux vitraux, dans le fond même de l'abside, est creusée une grande niche dépassant même l'autel, dans laquelle une imposante statue dorée de Saint Roch, accompagne de son chien et d'un ange, domine tout le chœur. En dessous de la statue de Saint Roch s'ouvre une petite porte de bois permettant d'accéder au clocher.
Sur les murs de la nef, le chemin de croix égrène ses 14 Stations, imprimé à Paris il date de 1880. II est écrit en français et en anglais.
La chaire de bois est érigée sur le mur de gauche, tandis que sur celui de droite est accrochée au mur une lourde croix de bois, bénie puis ramenée en 1934 de Jérusalem a l'occasion du jubile de la rédemption, par le curé Bedos. Sur cette croix, figure une représentation du Christ de Jean Guillermain par Endignoux. Près de cette croix se trouve un harmonium. Sur le mur, une statue de Saint Antoine de Padoue veille sur la paroisse.
Une plaque commémorative en souvenir des enfants d'Uchaux et de Derboux, morts pour la France au moment de la guerre en 1914-1919, tient une partie du pan du mur de gauche et fait appel aux prières des fidèles.










